
Ecrits de Loelia Beaufils, 2014
Nous sommes tous capables de faire de la communication animale, et bien souvent nous le faisons sans le conscientiser. Nous ne connaissons encore qu’une infime partie des capacités de notre cerveau, et celui-ci effectue des actions de façon instinctive, sans que nous le maîtrisions.
Communication: qu’est-ce que c’est?
Voici une analyse du mot communication, dans un sens général :
COMMUN I CATION
- Mettre en commun / UN : être un avec l’autre, même si je suis différent, faire preuve d’empathie / Le I charnière : porte vers l’infini, vers ce qui est plus grand que nous (= la communication est une affaire complexe, un échange qui nous dépasse) / Action : le fait de communiquer = mettre des choses en place pour évoluer
Ainsi, la communication est un acte complexe qui nous permet d’être en relation avec l’autre.
Fonctionnement du cerveau
Avant toute chose, il faut préciser que notre cerveau est divisé en deux parties : le cerveau droit et le cerveau gauche. Le droit est davantage « féminin » et correspond à l’intuition, la création, l’imagination et l’empathie. Le cerveau gauche est la partie « masculine » du cerveau et est attribuée à la réflexion, la logique, l’analyse, la distanciation, l’observation et le détachement.
Sans jugement de valeur, nous devons être capable, pour effectuer une communication animale, d’utiliser les deux parties de notre cerveau, pour optimiser au mieux nos capacités et obtenir un échange objectif, constructif, mais empathique avec l’animal.
La communication animale

La communication animale est l’ensemble des échanges d’information entre différents individus depuis leur émission jusqu’à leur réception. Le monde biologique est rempli d’odeurs, de sons, de mouvements et de signaux électriques par lesquels les animaux interagissent dans différents contextes, en utilisant leurs sens. A l’instar de la communication entre les animaux, les humains communiquent également par le biais de la communication non verbale, qui représente 90% des échanges, ce dont nous n’avons, la plupart du temps, pas conscience.
Nous utilisons nos cinq sens pour percevoir le monde, et nos cerveaux échangent des informations passant par des ondes électriques pour communiquer, tout comme le font les animaux.
Fonctionnement de la communication animale
L’explication de la communication animale est tout simplement une histoire d’ondes. L’expression « être sur la même longueur d’ondes » prend ici tout son sens. En effet, la communication animale passe par le cerveau, allant de celui de l’humain à celui de l’animal, permettant ainsi un échange de données. Les activités électriques cérébrales rythmiques sont classées selon leur fréquence :
- Les ondes Alpha: fréquences comprises entre 8.5 et 12 Hz.
- Les ondes Beta: correspond aux fréquences supérieures à 12 Hz.
Les humains ont un fonctionnement naturel sur les ondes Beta, qui correspond à une activité cérébrale en période de concentration leur permettant d’effectuer un travail efficace, d’être réactif à tous les stimulis externes et de réagir rapidement en conséquence. Les animaux, eux, sont naturellement alignés sur des ondes Alpha, ce qui correspond chez l’humain à l’état de méditation, de sommeil, à l’état de rêve éveillé ou plus généralement à un état de conscience apaisé. Les animaux peuvent toutefois passer en ondes Beta en cas de période de stress (attaque d’un prédateur, situation inquiétante etc ..). Les ondes se communiquent d’humain à animal, et c’est donc pour cela que nous devons bien choisir nos moments pour être avec nos animaux. En effet, s’ils nous apaisent (avez-vous déjà remarqué combien il est plaisant d’aller se détendre auprès de son animal après une journée difficile ? Nous nous sentons tout de suite plus calme, et plus apaisé), nous pouvons, à l’inverse les stresser.
Pour effectuer une communication animale, il suffit donc d’être « sur la même longueur d’onde » que l’animal, et les deux espèces parviennent ainsi à échanger des informations.
Communication entre humains et animaux

Oui mais, COMMENT pouvons-nous comprendre des animaux n’ayant pas le langage et vice-versa ? N’est-ce pas de l’anthropomorphisme ?
Il ne s’agit pas de dire que les animaux sont capables de parler notre langage puisque ce n’est pas le cas. En revanche, nous pouvons parler le leur puisqu’il s’agit d’une communication que nous pratiquons également de façon instinctive et pouvons mettre en place facilement, après s’être quelque peu entraîné à la manier pour en acquérir les subtilités. Une communication ANIMALE concerne, comme son nom l’indique, tout ce qui est de l’ordre des perceptions : il s’agit alors de percevoir le monde comme le ferait un animal, pour communiquer au mieux avec lui.
Il s’agit alors ici d’utiliser nos sens, et ce en pleine conscience, chose que la société actuelle nous a formaté à laisser de côté. En cela, faire de la communication animale nécessite en travail préparatoire de se retrouver soi, et de renouer un contact avec son corps.
Comment recevons et transmettons-nous les informations ?
L’idée est de recréer un univers sensoriel le plus riche possible, lorsque nous envoyons des informations, ceci afin d’être le plus précis et clair possible lors de la Communication. Plus nous utilisons des sens variés, meilleure sera la qualité de l’échange.
Remarque : Il y a des sens plus faciles à utiliser que d’autres, qui sont variables selon les individus humains et animaux. Il n’est donc pas grave de ne pas réussir à communiquer via un des canaux d’informations possibles.
Il y a plusieurs catégories de réception d’informations :
- les informations visuelles: nous allons envoyer ou recevoir une image mentale, comme si nous avions une photo en tête.
- les informations auditives: nous recevons ou émettons des sons, des bruits.
- Les informations kinesthésiques: ce sont les sensations que nous percevons dans notre corps lors de la communication animale.
- Les informations olfactives: nous sentons des odeurs, les respirons comme si nous étions face à quelque chose de réel.
- Les informations gustatives: nous avons en bouche le goût des objets que nous envoie l’animal.
Toutefois, l’homme et l’animal ont une base d’informations qui peut différer sur certains points. Un animal n’aura pas les mêmes références qu’un humain : il ne comprendra pas si on lui parle de concepts purement humains. Mais la communication reste possible car nos cerveaux « traduisent » de façon instantanée les informations reçues et émises, en les adaptant aux références connues de l’un et de l’autre.

